Apprenti forgeron dès l’âge de 14 ans, Santos Pérez Osia était membre de la CNT de Sangüesa (Navarre). Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il tenta de résister à Sangüesa avant de gagner avec un groupe de compagnons Sos del rey Catolico le 20 juillet etoù il fut arrêté après la chute de la ville aux mains des franquistes. Interné à Saragosse puis à Pampelune au fort San Cristobal, il fut condamné à mort, peine ensuite commuée pour celle de 30 ans de prison.
Remis en liberté provisoire au début des années 1940 il participait à la clandestinité en Euskadi qui lui valut un nouvel emprisonnement à San Miguel de Los Reyes. En 1949, après sa libération conditionnelle, il participait au réseau de passage vers la France par San Sebastian et Hendaye. Sur le point d’être arrêté,il gagnait avec sa famile San Sebastian, puis par Hendaye passait à son tour en France et s’installait à Bayonne où il continuait de militer à la CNT et à la FAI. Puis il s’installa à Romans (Drôme) dont, en 1952, il fut le délégué lors d’un plenum tenu à Aymare.
Santos Pérez Osia, qui avait pour compagne Vicenta Alastuey, est décédé à Romans le 3 février 1977.