Au moment de la proclamation de la République, José Pérez Montes était membre des Jeunesses libertaires (FIJL) et, à partir de 1932, du syndicat des employés de banque CNT de Santander. Dès le début du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut volontaire dans une colonne confédérale puis s’intégra au Comité des jeunesses libertaires de Santander. En 1937 il repartait au front tout en exerçant des responsabiloités au Comité comarcal et interrégional de la FIJL du Nord. Il colaborait également au journal Adelante(Santander, 1937, au moins 3 numéros) organe de la Federación comarcal Montañesa FIJL. A la chute du front nord fin 1937, il parvenait à gagner la Catalogne.
Passé en France lors de la Retirada de février 1939, ill fut interné aux camps du Barcarés et de Gurs.
A la Libération il militait dans diverses Fédérations locales (Grenoble, Casteljaloux, Narbonne), et en tant que membre du Comité de relations de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) effectuait plusieurs missions en Espagne et notamment au Pays basque où il assista au plenum régional clandestin de Barracaldo. En 1947 il était le délégué du MLE en exil en Espagne et participait comme délégué de la FAI à une réunion à Valence. En juillet 1947, lors du plenum national de la FAI tenu à Madrid, il fut nommé membre du Comité péninsulaire de la FAI. Il réalisa à cette époque un énorme travail organisationnel de réorganosation dans les provinces basques et en Cantabrie.
En octobre 1947, à l’occasion du 2e congrès du MLE qui devait se tenir à Toulouse, en passant la frontière avec un groupe comprenant Juan Gomez Casas délégué du Comité péninsulaire de la FIJL et plusieurs compagnons évadés des prisons franquistes, guidé lpar Antonio Cuesta Hernandez, José Pérez Montes Pepinse noyait en franchissant la Bidassoa le 24 octobre à Viriato. Son cadavre sera retrouvé deux jours plus tard à l’embouchure du fleuve : il avait été dépouillé de tous documents à l’’exception d’un timbre en caoutchouc de la FAI. Il aurait été inhumé le 27 octobre à Viriato.
Il avait pour compagne Eudosia Lopez et un frère prénnommé Santiago.