Adhééent au PCE depuis la proclamation de la République en 1931, Pablo Pérez Hidalgo avait été arrêté et condamné en 1935 à 18 ans de prison pour détention d’armes et diffusion d’un tract anti gouvernemental. Interné le 23 février 1935 à la prison provinciale de Malaga, il en fut libéré en février 1936 lors de l’amnistie suivant la victoirte du Front populaire. Dès sa libération il fut nommé secrétaire du PCE à Bobabilla.
Pendant la guerre civile, il fut nommé capitaine et à la fin du conflit commandait un bataillon de la 215e Brigade Mixte à Abejuela (Teruel). N’étant pas parvenu à quitter l’Espagne, il regagnait la province de Malaga où il formait un petit groupe de 7 hommes mal armés. En 1941 la Guardia Civil parvenait à démanteler le réseau d’agents de laison et de collaborateurs qu’il avait constitué à Genalguacil (Malaga). Pablo Pérez Hidalgo Manolo el Rubioétablissait alors le contact avec le groupe des frères Francisco, Diego et Julian Moreno Barragan Los Morenos de Cortesavec lesquels il allait collaborer jusqu’en 1944.
C’est vers cette époque que la PCE avait formé l’Agrupacion de guerrilleros Stalingradodont il fut nomé responsable. Dans la nuit du 10 juillet 1944, il recevait la renfort d’une dizaine de guérilleros venant d’Afrique di Nord et qui avaient débarqué sur la plage de Paredones. Pablo Pérez Hidalgo avait alors pour zone d’action le sud de la région de Gibraltar.
Le 17 août 1945 il participait avec Miguelete(Izquierda republicana), Guillermo(CNT), Cuervo(FAI), Miguel Pérez Pérez Polonio(PSOE), Francisco Moreno Barragan Benito(JSU), et Domingo(UGT) à la réunion où fut constiruée la Junta nacional de guerrilleros antifascistas del sector sur dont il fut nommé responsable avec comme adjoint le cénétiste Juan Virgil de Quiñones Juanito.
Au printemps 1946 il reçut le renfort de plusieurs évadés de la prison de Malaga dont José Chicon Martinez, militant communiste et ancien commandant du Bataillon Mexicosur le front de Madrid. C’est au cours de l’été 1946 qu’i eut ses premiers contacts dans la Sierra Padilla avec le guérillero cénétiste Bernabé Lopez Calle Comandante Abril, qui, après le démantellement d’une partie de son réseau en juin 1946, avait alors gagné la province de Cadix.
En février 1949 fut organisée dans la Sierra de las Cabras, entre Algar et Alacala de los Gaziles, une réunion des différents responsables de la guérilla dont Pablo Pérez Hidalgo et Bernabé Lopez Calle. Il y fut décidé d’unifier la guérilla de la province sous le nom d’Agruapcion Fermin Galandont l’Etat major fut ainsi constitué : Bernabé Lopez Calle, responsable de l’Agrupacion, Miguel Pérez Pérez Polonio(PSOE) commandant adjoint, Pablo Pérez Hidalgo (PCE), responsable de l’Etat major, Juan Virgil de Quiñones (CNT) responsable de la propagande et Cristobal Ordoñez Lopez Libertario(CNT) responsable administratif. Ce regroupement sera l’un des seuls à réunir sous un commandement commun et équilibré, guérilleros anarchistes, socialistes et communistes.
A partir de décembre 1949, suite à de violents rhumatismes l’empêchant de se déplacer, Pablo Pérez Hidalgo cessait toutes opérations militairee et, après avoir confié son armement à ses derniers hommes, préparait son évacuation vers le Maroc. Le 18 décembre 1949, ses 6 derniers compagnons, trahis par le propriétaire d’une ferme, étaient abattus par la Guardia Cicil à Algatocin (Cadix). Il s’agissait de José Calvo Pena, Juan Toldeo Martinez Caracoles, Juan Virgil de Quiñonez, Juan Francisco Domingiez Gomez Pedro de Alcala, Francisco Moreno Barragan Benitoet Antonio Rincon Gonzalez Perejil. Ce dernier fut identifié par le père de Pablo Pérez Hidalgo come étant celui de son fils, si bien, que déclaré officiellement mort, il ne fut plus l’objet de recherches.
Pablo Pérez Hidalgo a été arrêté le 11 décembre 1973 à la ferme El Cerro, à Genagualcil, où il vivait depuis 27 ans après son abandon de la guérilla avec Ana Trujillo Herrera La Oveja, sont le mari avait été fusillé pendant la guerre civile. Il fut immédiatement remis en liberté bénéficiant d’une amnistie promulguée quelques années avant.