José Avila Sánchez faisait partie d’une unité de guérilleros qui en janvier 1937 s’infiltrait derrière les lignes franquistes dans la province de Caceres. Formé du capitaine Emilio Granado, d’un lieutenant et de dix soldats armés de fusils, grenades et dynamite, le groupe était parti de Villanueva de la Serena (Badajoz) dans les premiers jours de l’année 1937. Passant par Garciaz, Jaraicejo, la Sierra de las Corchuelas, le groupe arrivait le 23 janvier au pont “Cardenal” sur le Tage, à quelques mètres de la confluence avec le fleuve Tiétar, sur la route Plasencia-Trujillo. Au cours de la progression le groupe avait perdu un homme dans un affrontement avec des phalangistes.
Localisé par les forces franquistes près du village de Jarilla, ils étaient accrochés dans la matinée du 2 février. Le capitaine Granado et deux guérilleros étaient tués, tandis que les huit guérilleros restant étaient capturés et transférés à Plasencia où, un mois et demi plus tard, ils étaient traduits devant un Conseil de guerre et condamnés à mort. Le 16 mars 1937, sur le champ de tir du Bataillon de mitrailleurs de Plasencia, étaient fusillés les guérilleros José Avila Sánchez (32 ans), Manuel Tena Tena (18 ans), Antonio Marcos Giménez (21 ans), Faustino Orte Jiménez (28 ans), Ramón Macedo Gil (25 ans), Diego Martínez Moreno (32 ans), Angel Redondo Rodríguez (18 ans) et Antonio Díaz Dávila.