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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PAZ PINEIRO, Benito
Né le 21 avril 1907 à Vigo – se suicide en 196 ? - Chauffeur - MLE – CNT – Argentine – Vigo (Galice) – Venezuela
Article mis en ligne le 11 juin 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Benito Paz Piñeiro avait émigré en Argentine dont il fut expulsé en raison de ses activités anarchistes. De retour en Espagne, il s’installa à Vigo où il allait travailler comme chauffeur et militer au syndicat CNT (ou UGT ?) des métiers divers. En 1928 il était le représentant à Vigo de la Guilde des ams du livre de Buenos Aires.

Début 1936 il était le présiedent de la section de Vigo des ouvriers du port adhérente à l’UGT et qui adhéra en bloc à la CNT après le congrès de Saragosse. En juillet 1936, après avoir participé à la résistance au coup d’État franquiste, il parvint à se cacher jusqu’à la fin de la guerre où il fut arrêté en juin 1939.

De nouveau arrêté en janvier 1941 il fut condamné à 6 ans de prison et interné à Lugo. Toutefois dès 1942, après avoir sans doute bénéficié d’une mesure de grâce, il était libéré et intégrait alors le Comité régional CNT de Galice avec entre autres Bragado. En 1945 il était le secrétaire de la FL-CNT de Vigo et participait aux diverses rétinions régionales et à la réorganisation de la CNT notamment à Villagarcia et Tuy. Arrêté en 1947, il fut traduit devant un conseil de guerre à Vigo en 1948 et fut condamné à 12 ans de prison. En 1950 il écoppa d’une peine supplémentaire de 3 ans.

Interné à Alcala de Henares, Dos Hermanas et El Dueso, il fut remis en liberté à la fin des années 1950 et émigra alors au Venezuela où quelques années plus tard il se suicida.


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