Militant des JSU de Las Ventas (Tolède) et milicien pendant la guerre, Francisco Parrillas Medina El Ochoaavait gagné à la fin de cette dernière, la Sierra où il allait survivre grâce eu braconnage.
Débit 1940 il se cachait entre Las Ventas et Retuerto de Bullaque (Ciudad Real) avec un autre fugitif, Martin Galan de la Cruz Carreras. Tous deux étaient alors en contact avec Felix Lopez Garcia Feotonqui s’était évadé en janvier 1940 de la prison d’Orgaz (Tolède). Ce dernier réalisa alors plusieurs attaques de fermes qui pertubèrent la vie relativement tranquille des deux autres. Ceux-ci, craignant les réactions de la Guardia Civil, décidèrent alors d’en finir, et, en novembre 1940, pendant qu’il préparait un repas à la ferme El Navajo, commune de Retuerta, ils abattaient par derrière Felix Lopez Garcia.
Le 8 février 1941, suite à la trahison d’un ouvrier forestier, Francisco Domingiez El Pivo, avec lequel il avait l’habitude d’échanger des produits de subsistance, Francisco Parrillas Medina était capturé par la Guardia Civil. Traduit devant un conseil de guerre réuni le 8 mars 1941 à Ordaz, il était condamné à mort et était fusillé le 12 mars suivant au cimetière de Las Ventas.