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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PARGADA ASCASO, Ambrosio « El MANCO DE RIGLOS »
Né à Riglos (Huesca) en 1909 – mort en juin 1974 - Paysan, ; berger - MLE – CNT – Huesca (Aragon) – Aymare (Lot)
Article mis en ligne le 5 juin 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Ambrosio Pargada Ascaso Manco de Riglos, qui avait été amputé en 1928 du bras droit après avoir reçu une balle en manipulant son fusil, était un militant de la CNT à Riglos (Huesca). Après le coup d’état franquiste de juillet 1936, il était parvenu à passer en zone républicaine le 26 septembre et avait été pendant la guerre milicien dans la Colonne Roja y Negrapuis dans la 5ème compagnie des services spéciaux dans la zone de Huesca. Puis il aurait fait partie des services d’intendance de la 27e Division à Barbastro jusqu’à la chute du front d’Aragon. Fait prisonnier à Madrid en avril 1939 à la fin de la guerre, il fut transféré à Ayerbe, condamné en 1940 à mort avant que la peine soit commuée en 30 ans de détention. En 1942 il était emprisonné à Jaca et emprisonné jusqu’en 1943 où il bénéficia, semble-t-il, d’une libération conditionnelle.

Revenu en Aragon, il était à nouveau arrêté en 1944 mais parvenait à s’évader le 5 mai du Couvent des capucins de Barbastro qui servait de prison, et à gagner la sierra où il allait se cacher dans une grotte et collaborer avec les Groupes d’action anarchiste (GAA). Au cours de l’hiver 1944-45, il se fracturait une jambe et fut alors évacué par un groupe de 6 compagnons qui le portèrent jusqu’en France. En France il participa à la Colonie libertaire d’Aymare (Lot).

Ambrosio Pargada Ascaso est décédé en juin 1974 au centre psychiatrique de Leynes (Saône et Loire).


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