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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PARDO BERENGUEL, Angel
Né le 27 juillet 1911 à Ragol (Almeria) – mort le 8 février 1999 - Instituteur – Reconquista de España - Almeria (Andalousie) – France – Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 1er juin 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Après avoir passé son enfance au village de Insticion (Almeria), Angel Pardo Berenguel était devenu instituteur. Début 1936 il exerça quelques mois à Padules, avant, lors du coup d’État franquiste de juillet, de s’enrôler comme milicien. Il suivit ensuite l’Ecole de guerre de Godella (Valence) d’où il sortit lieutenant, fut incorporé à la 110e Brigade mixte de la 46e Division. Après avoir combattu sous les ordres d’Enrique Lister, de Valentin Gonzalez Campesinoet de Pedro Mateo Merino et avoir participé aux offensives de Teruel et à la bataille de l’Ebre, il passa en France lors de la Retirada et fut interné au camp d’Argelès. Pendant l’Occupation allemande il participé à la Résistance dans un maquis.

A l’automne 1944, il participa aux opérations de pénétration en Espagne dans le cadre de Reconquista de Epaña. C’est en accompagnant un de ses compagnons qui s’était tordu le pied qu’il fut arrêté avec lui par un garde forestier à Igualada (Barcelone). Traduit devant un consiel de guerre, il a été condamné à 12 ans de prison et interné à la 6ème galerie de la Modelo à Barcelone puis à San Miguel de los Reyes.

Remis en liberté conditionnelle en 1951 et ne pouvant plus exercer son métier d’instituteur, il travailla alors pour survivre comme ouvrier agricole. Après la mort de Franco et avoir retrouvé ses droits il exerça quelques années comme instituteur avant sa retraite et avant de décéder à Instincion le 8 février 1999.


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