Emiliot Pardiñas Viladrich Pedrals, qui avait passé son enfance au Maroc, avait été membre du Syndicat démocratique des étudiants de l’Université de Barcelone (SDEUB) avant d’aller poursuivre ses études à Paris où sa participation au mouvemens de mai-juin 1968 lui avait valu d’être arrêté, condamné à un an de prison et expulsé de France.
De retour à Barcelone il travailla aux Editions Redondo avant d’enseigner à l’université. Membre à partir de novembre 1972 du Mouvement ibérique de libération (MIL) aux cotés notamment de Salvador Puig Antich, Oriol Solé Sugranyes, José Lluis Pons Llobet, Santi Soler Amigo et Jean Marc Rouillan, il collabora aux éditions clandestines Mayo 37. Il effectua plusieurs missions en vue d’établir des contacts et fut chargé des passages de la frontière franco-espagnole. En août 1973 il participa à Toulouse au congrès d’auto dissolution du MIL. Il fut arrêté le 21 septembre 1973 avec Maria Luisa Piguillen Mateos. Laissé en liberté provisoire, il fut condamné le 3 novembre 1975 à 3 ans de prison.
Après le franquisme il exerça dans la province de Gérone comme avocat lors de mouvements sociaux et en défense de militants emprisonnés.
En 2006, lors de la sortie du film Salvadorde Jaume Toures Llop, il participa à la conférence de presse et aux manifestations tenues par les anciens membres du MIL et des GARI pour protester contre les manipulations, la désindormation et le révisionisme de ce film.
Emilio Pardiñas est décédé à Villanova i la Geltru le 23 octobre 2011.
Oeuvres : - En la Revolución en Gerundio” (une histoire du MIL sous forme de bande dessinée en collaboboration avec le dessinateur Carlos Azagra, Ed. de Ponent)