Lors du coup d’état franquiste de juillet 1936, Francisco Atares Agustin était parvenu, en août, à s’enfuir et à gagner la zone républicaine où il s’était enrôlé dans la Colonne Del Barrio. Après la militarisation il fut membre de la 126e Brigade Mixte (Division Ascaso). Fait prisonnier à Alicante à la fin de la guerre, il fut interné au camp d’Albatera dont il tenta en vain de s’évader, puis à Elche et Huesca où il fut condamné à 8 ans de prison. Remis en liberté conditionnelle en mau 1941, il fut envoyé au service militaire dans un bataillon disciplinaire à Lezo (Guipuzkoa).
Francisco Atarés Agustin, après s’être évadé en avril 1942 du Bataillon disciplinaire, fut membre des groupes de Jeunesses libertaires organisés par Joaquin Pallarés Tomás à Barcelone. Avec Bernabé Argïelles Depaz il constitua une commission de relations Aragon-Catalogne qui organisa diverses attaques ^pour se procurer des fonds pour les comités d’aides aux prisonniers et des armes pour les groupes d’action.
Arrêté le 16 mars 1943 lors du démantèlement de ces groupes Francisco Atarés Agustin a été traduit devant le Conseil de guerre qui s’est réunit contre ce groupe le 24 mars 1943 à Barcelone. Il a été condamné à mort avec Joaquin Pallarés Tomás, Bernabé Argüelles Depaz, Francisco Alvarez Rodríguez, Fernando Ruíz Fernández, Benito Saute Martí, Juan Aguilar Mompart, José Serra López et Pedro Tresols Meix. Tous ont été garrotés le 29 mars 1943 à la prison Modelo de Barcelone.