Pendant la guerre Juan Palomino Saez Hojarasquinétait membre d’un groupe de guérilleros –Los Niños de la noche– commandé par l’anarcho-syndicaliste José Poblador Colas Pancho Villaqui sur le front d’Alcala la Real avait grandement contribué à ce que les troupes franquistes n’avancent pas.
Fait prisonnier à la fin de la guerre, il fut torturé par Antonio Cano Ureña qui l’acusait d’avoir tué son père, Antonio Cano Pérez, au moulin El Sol, commune de La Pedriza. Après avoir été transféré à Grenade puis à Padul, Juan Palomino s’évadait rapidement et, avant de gagner la Sierra, retournait à Alcala La Real où il exécutait son tortionnaire Antonio Cano.
Juan Palomino fit d’abord partie du groupe de José Maria Orihuela Garcia Chicopérezet des frères Capilorrodans la province de Grenade. Puis suite à un affrontement le 26 mars 1941 où avait été tué l’un des frères Capilorro, où l’autre frère s’était rendu et où Chicopérezavait été cepturé. Juan Palomino avait gagné le province de Jaén où il s’était intégré au groupe de Manuel Castillo Padilla Salsipuedeset où il retrouvait Tomas Villen Roldan Cencerroqu’il connaissait depuis la guerre.
Le 28 décembre 1941 il avait accompagné Tomas Villen dans une maison de passe de Frailes (Jaén) : une des prostitiées, malgré la surveillance de Cencerro, parvenait à sortir sans être vue et avertissait la Guardia Civil qui encerclait la maison de passe. Les deux guérilleros parvenaient toutefois à s’échapper. Juan Palominos qui avait été blessé à la main perdait du sang et c’est en suivant ces traces que la Guardai Civil découvrait sa cachette à Carboneras. Se voyant perdu Juan Palominos Saez aurait alors décidé de se suicider.
L’un des gardes, Teodoro Conde, qui avait participé à l’assaut de la maison de passe, sera expulsé du corps de la Guardia Civil pour ne pas avoir été capable de capturer Tomas Villen Roldan.