Jpaquin Pallares Tomas avait organisé dès la chute de Barcelone aux mains des franquistes l’un des tous premiers groupes d’action libertaire dans les quartiers de La Torrasa, Hospitalet, Santa Eulalia et Sans. Outre des opérations de libération de prisonniers, d’attaques à main armée et de désarmement de policiers, c’est son groupe qui avait exécuté le 30 avril 1939 le chef de la police de l’Hospitalet.
En 1940 le groupe recevait le renfort d’un groupe de militants aragonais – dont Bernabé Argüelles Depaz, Benito Saute Marti, José Urrea Daniel et Manuel Gracia Escartin – qui avaient gagné Barcelone après s’être évadés de la prison de Huesca. Les deux groupes allaient alors développer les actions armées et une intense activité de réorganisation de la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL).
Joaquin Pallares Tomas était en 1942 membre aux cotés de Francisco Alvarez Rodriguez et de Fernandi Ruiz Fernandez de l’un des tous premiers Comités régionaux de Catalogne de la FIJL.
Arrêté avec ses compagnons en mars 1943, Joaquin Pallares fut entre autres accusé d’avoir tué, le 6 janvier 1942, le capotal de la Guardia Civil Heliodoro Rodriguez Arroyo, rue Vallespi à Barcelone. Traduit devant un conseil de guerre avec ses compagnons, Joaquin Pallares Tomas a été condamné à mort et garroté à la prison de Barcelone le 29 mars 1943 avec 8 autres militants de la FIJL : Francisco Alvarez Rodriguez, Fernando Ruiz Fernandez, Benito Saute Marti, Bernabé Argüelles Depaz, Francisco Atares Martin, Juan Aguilar Mompart, José Serra Lopez et Pedro Tresols Meix.
Les autres membres du groupe, dont José Urrea Daniel, Manuel Gracia Escartin, Rafael Olalde Pradera et Hilario Fondevilla Fuentes, avaient été condamnés à de très lourdes peines.