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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PADILLA CAMELLO, Miguel « MICHELIN »
Né à Andujar (Jaén) – mort en 1954 - PCE – Groupe de Francisco EXPOSITO PRIETO « GAFAS » - Jaén (Andalousie) – Madrid & Ciudad Real (Nouvelle-Castille) – Tarbes (Hautes-Pyrénées)
Article mis en ligne le 23 mai 2012
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

En août 1945 la police déclenchait une vaste rafle contre les réseaux communistes d’Andujar (Jaén) dans laquelle furent arrêtés plus d’une centaine de personnes. Une trentaine de militants communistes d’Andujar – dont Miguel Padilla Camello Michelin– ayant suspecté ce qui allait se passer avaient toutefois gagner préventivement la Sierra.

Miguel Padilla gagna ensuite Madrid où, le 20 mars 1946, un de ces militants d’Andujar fut arrêté ce qui entraîna la fuite vers Marmolejo (Jaén) de Miguel Padilla, Ricardo Lopez Fernadez Granainoet Manuel Hernadez Vilches Los Mozos. Le 22 mars les trois hommes étaient contrôlés à Marmolejo par le motard Mariano Paniagua qu’ils abattaient avant de gagner la Sierra où ils s’intégraient au groupe de Francisco Exposito Prieto Gafasle resppnsable de la 21e Division. Miguel Padilla Camello était ensuite nommé adjoint à l’état-major de la 21 e Division, état major dont la base se trouvait dans une ferme située entre Puerollano et Argamasila de Calatrava.

Miguel Padilla Camello échappa à l’arrestation dans la nuit du 4 au 5 juin 1948 d’une partie de l’Etat major de la 21e Division et se réfugia en France.

Miguel Padilla Camello est décédé à Tarbes en 1954.


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