C’est encore adolescent que José Padilla Boloix avait adhéré à Tarrasa (Barcelone) à la CNT et à un groupe anarchiste. Lors du mouvement insurrectionnel de 1932, il avait été l’un des assaillants de la mairie où avait été hissé le drapeau de la CNT, action pour laquelle il fut condamné à 12 ans de prison qu’il effecruera partiellement à Barcelone.
Pendant la révolution et la guerre civile il fut membre du conseil municipal de Tarrasa (1937) avant de partir combattre au front. Passé en France lors de la Retrada, il continua de militer à la CNT en exil puis, à la Libération, fit l’un des organisateurs au sein de la CNT de la Commission de relations et de solidarité de Tarrasa en exil. Puis il alla en Andiorre dont il fut le délégué lors de l’assemblée pleinière de régionales tenue à Toulouse en août 1946.
Il s’intégra ensuite à la clandestinité en Espagne où il y fut rapidement arrêté et condamné à 12 ans de prison. Remis en liberté provisoire en 1952, il continua de participer à la clandestinité et notamment à l’aide aux prisonniers. Suite à une rafle déclenchée le 31 décembre 1956 contre la CNT et les points d’appui de Francisco Sabaté llopart Quico, il futt arrêté début janvier 1957 à Tarrassa avec 42 autres cénétistes et resta emprisonné 6 mois. De 1971 à 1973 il fut secrétaire du Comité régional Catalon de la CNT.
A la mort de Franco il était le secrétaire du Comité régional catalan de la CNT et particpait à la reconstruction de la FL-CNT de Tarrasa qui en 1977 comptait 5 syndicats (textile, construction, enseignement, métal et métiers divers) totalisant 150 adhérents. En janvier 1977 il avait participé à la Conférence de Narbonne des Agrupaciones Confederales (Frente Libertario). Il fut à lla même époque candidat au poste de secrétaire du Comité national de la CNT mais ne fut pas élu. Secrétaire d’organisation et trésorier du CR Catalan en 1979, José Padilla Boloix décédait l’année suivante à Tarrasa en juin 1980.