Victoriano Padilla Aina s’était évadé le 2 octobre 1944 du détachement pénal de Anguiano (Logroño) avec notamment Francisco Exposito Prieto Gafas. Après avoir tenté en vai n de passer en France Victor Padilla gagnait la province de Saragosse pour y contacter sa famille tandis que Francisco Exposito partait pour la province de Valence.
Début 1945 Victor Padilla était le responsable dans la province de Jaén, à la limite de celle de Ciudad Real, ’un groupe dont faisaient notamment partie Manuel Duran Martinez Sevillano padre, Manuel Gomez Oliveira Portugues, Manuel Martinez Bueno Trapichea, Domingo Corcetero Gomez Cuconet Braulio Muñoz Fernandez Azaña. Le groupe qui avait des contacts avec celui de Francisco Exposito Prieto Gafas, avait été intégré à la 2e Agrupación.
Au printemps 1946 la base du groupe se trouvait dans la Cordillère Marianica, près de Altos de la Frontera et avait étendu ses actions au district de Viso del Marques (Ciudad Real) où plusieurs fermes furent attaquées (Las Chicotas, Barbero, Parejo, Los Corderos). Le 26 avril avait également été attaqué le local de la délégation syndicale franquiste de Viso del Marques où les guérilleros s’étaient emparé d’une machine à écrire et de 3.000 pesetas. Le 7 juin il aurait été l’auteur du sabotage de la ligne électrique de Cazalda de Calatrava à Puertollano et à la fin du mois, lors d’un accrochage avec la Guardai Civil à Aldea del Rey, un de ses hommes, Manuel Gomez Oliveira Portugues, avait été tué.
Le 28 septembre 1947, après avoir suivi un agent de liaison qui leur apportait du ravitaillement depuis Viso del Marqués, le groupe anti-guérilla du sergent José Ruano Pascual découvrait le refuge du groupe dans la Sierra de las Hoces. Dans l’affrontement qui s’en suivit, étaient tués Victoriano Padilla Aina Asturiano, Jesus Rubio Gallego Tonteriaset un agent de liaison non identifié. Un autre guérillero mortellement blessé au ventre, Angel Torrico Garcia Gitano, parvenait avant de mourir à abattre d’un tir dans la tête le sergent José Ruano Pascual qui s’était approché. Deux autres guérilleros blessés avaient été capturés et seul Pedro Muñoz Vega Perico el Mancoétait parvenui à s’enfuir. Toutefois, ce dernier, après avoir erré seul dans la Sierra, se rendit rapidement à la Guardia Civil et accepta de collaborer à la persécution de ses anciens camarades de la 2e Agrupación.