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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PADIAL MARTIN, Miguel « CAMPAÑITO »
Né le 14 décembre 1922 à Alhama de Granada - mort le 18 octobre 2007 - PCE - Grenade (Andalousie) – Barcelone (Andalousie) - Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 22 mai 2012
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

A la fin de la guerre civile, Miguel Padial Martin, dont le père était emprisonné et condamné à mort, avait été envoyé pour trois ans faire son service militaire à Gibraltar. A son retour, n’arrivant pas à trouver du travail à Alhama de Granada, Miguel Padial Martin Campañitoétait parti à Barcelone à la mi 1947. En 1948 il y proposait à Culitoet à Espartillode retourner à Alahama pour s’y intégrer à la guérilla. Maos il y resta très peu après que le responsable du groupe de l’Agrupación Roberto où il était, Antonio Nuñez Montosa Crescencio, lui ait demandé pour faire ses preuves d’éliminer quelqi’un de son villagen ce qu’il refusa. Il regagna alors Barcelone où il fut contacté par d’anciens compagnons – Antonio Campaña, Comino et Miguel Arenas – et participa alors à plusieurs attaques de fermes dans la province de Grenade.

Puis avec El Retorcio, Victoret Espartilloil décidait d’abandonner définitivement la guérilla et de retourner à Barcelone. Arrêté à l’été 1949 à la gare de La Encina, dans le train Valence-Cartagène, il fut traduit devant un conseil de guerre et fut condamné à 30 ans de prison bien en fait qu’il n’ait participé qu’à trois attaques mineures de fermes.

Après une longue et difficile détention où il fut successivement interné à Grenade, Puerto de Santa Maria et Alcala de Henares, Miguel Padial, à sa libération le 21 mai 1960 épousa Amadora Martinez Garcia, membre de l’Agrupación guerrilera de Levantequ’il avait rencontré à Alcala de Henares. Il continua de militer à Madrid au Parti comuniste et travailla d’abord comme imprimeur, puis dans le bâtiment. Arrêté le 29 avril 1968, à l’occasion du 1er mai, il fut condamné à 6 ans de prison dont il en effectua 4 à Carrabanchel et Segovia dont il fut libéré le 3 janvier 1972.

En octobre 2005 il participa à l’organisation de commémoration et d’hommage à la guérilla tenue à Santa Cruz de Moya.

Migiel Padial Martin est décédé à Madrid le 18 octobre 2007.


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