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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

OLAYA MORALES, Francisco
Né à Linares le 9 mai 1923 - FIJL - MLE – CNT – Linares (Andalousie) – Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 3 mai 2012
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Adhérent depuis son adolescence aux Jeunesses libertaires de Linares, Francisco Olaya Morales avait été nommé en 1937 secrétaire à la propagande de la FIJL provinciale. Il fut également milicien de la Culture dans la Colonne Extremadura-Centro.

Dès la fin de la guerre civile il participa à la réorganosation de la FIJL à Linares où il fut l’organisateur en septembre 1939 de la première grève (connue) du régime franquiste. Arrêté peu après il allait être emprisonné plusieurs années et notamment à Ubeda en 1945.

Après sa libération et pour échapper à la répression, il passait en 1949 en France où il allait occuper de nombreux postes de responsabilité dans le mouvement libertaire de l’exil et collabirer à la plupart de la presse exilée, notamment à El Rebelde (Toulouse, 1961-1968) bulletin intérieur de la régionale andalouse dont il fut l’un des fondateurs et à Nervio(Paris, 1958-1960, 19 numéros), organe de la régionale Andalousie-Extremadure dont il fut le directeur aux cotés d’Enrique Ordoño administrateur. Lors du congrès de réunification de la CNT à Limoges en 1961, il fut nommé membre du Secrétariat intercontinental en tant que secrétaire à la propagande. L’année suivante il fut le délégué au plenum de Toulouse puis en 1963 l’un des délégués de la CNT au congrès de l’AIT. Il était parallèlement le secrétaire de la régionale andalouse en exil. Puis en 1965, lors du congrès tenu par la CNT à Montpellier, il abandonnait le congrès après avoir violemment critiqué la famille Esgleas-Montseny.

Plus anarchiste que syndicaliste il allait désormais consacrer sa vie à l’histoire sociale, écrire de nombreux essais historiques et donner de nombreuses conférences tant en France qu’en Espagne où il rentra en 1976.

Œuvres : - De Una a otra revolucion (Buenos Aires, 1961) ; - España desnuda (Montevideo, 1967) ; - Paris 1968, la revolucion frustrada (1972) ; - Genocido español en la España de los austrias (Mexico, 1975) ; - La comedia de la no intervencion en la guerra civil (Madrid, 1976) ; - La conspiracion contra la Republica (Barcelone, 1979) ; - De la revolucion industrial al cooperativismo (Madrid, 1983) ; - La intervencion extranjera en la guerra civil (Mostoles, 1990) ; -El oro de Negrin (Mostoles, 1990) ; - Hispania y lel descubrimiento de America (Mostoles, 1992) - La gran estrofa, Negrin, Prieto y el patrimonio español (Madrid, 1996) ; - De la Puerta del Sol a Casas Viejas (Logroño, 2002) ; - Las verdadas ocultas de la guerra civil (Barcelone, 2005).


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