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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

OBRERO ROJAS, José Maria « MANZANO » ; « LUIS » ; “Luis GUERRA ZAMORANO”
Né à Villafranca (Cordoba) en 1918 - tué le 23 septembre 1949 - Paysan – PCE – AGL, 11° secteur - Cuenca (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 2 mai 2012
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

José Maria Obrero Rojas était parvenu à la fin de la guerre à s’exiler en Afrique du Nord.

Sous la fausse identité de “Luis Guerra Zamorano Pedro il était venu de France le 4 octobre 1947 avec un groupe dont faisaient parie Doroteo Ibañez Maño, Francico Bas Aguado, Mateo Oliver Juan, Eusebio Garcia Ramon, Joan Moreno Noi, Manuel Gracia Abelardo et Francisco Otalara José. Il devint l’un des agents de liaison de confiance de Florian Garcia Velasco Grande à l’Agrupación guerrillera de Levante (AGL). Membre de l’état major il en était également le radio télégraphiste.

Le 23 septembre 1949, la Guardia Civil, après avoir été prévenue de la présence à Cuenca de la valencienne Angelina, agent de liaison de la guérilla, montait une embuscade autour du 23 rue du Genéral Mola où devait se tenir une réunion. Selon le Guardia Civil F. Aguado Sanchez, c’est au sortir de cette réunion que les guérilleros auraient ouvert le feu et lancé une grenade sur les forces de répression. Dans l’affrontement avaient été tués Luis Guerra Zamorano Pedro et Herminio Montero Martinez Argelio, tandis qu’un troisième guérillero, Francisco Pasaron Burgos, blessé, était capturé. L’agent de liaison Angelina aurait également été arrêtée ainsi que le gardien d’une fabrique de meubles chez qui les guérilleros s’étaient changés.


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