Joaquin Navarro Litago était membre du groupe d’action de José Lluis Facerias Face avec lequel il participa à un certain nombre d’actions en Catalogne.
En octobre 1951, pour échapper aux rafles ayant suivies plusieurs attaques, il fut obligé avec José Lluis Facerias et Joaquin Mir Jou de rester caché près de trois mois avant de pouvoir repasser en France en janvier 1952. Le 9 juin 1952 il fut arrêté en France avec Joaquin Mir Jou. Les autorités franquistes demandèrent alors leur extradition les accusant d’être les auteurs avec Facerias de la mort d’Antonio Massana Sanjuan tué le 21 octobre 1951 lors de l’attaque du meublé Pedralbes à Barcelone. Lors du procès le 24 juillet 1952 à Amiens (Somme) où il s furent défendus par Henri Torres et Jean Baptiste Biaggo, l’extradition fut refusée. Facerias au moment du procès était déjà en Italie. Le 25 août 1952 une nouvelle demande d’extradition était déposée par les autorités franquistes. En 1955 José Navarro Litago fut arrêté en France, mais le 11 mars 1955 la Cour d’appel de Metz rejeta cete demande d’extradition.