Francisco Martinez de la Hidalga militait avant la guerre à la FL-CNT et aux Jeunesses libertaires (FIJL) de Bilbao où il travaillait comme ouvrier coupeur de chaussures. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa aux combats du front nord dans le Bataillon Durruti ce qui lui valut à la fin de la guerre d’être emprisonné puis de devoir aller chercher du travail à Guernica où il devait rencontrer sa futire compagne Inés Ajuria de la Torre.
Pour leur participation à la clandestinité le jeune couple fut à plusieurs reprises arrêté et fin 1951 passa en France après avoir traversé les Pyrénées à pieds. Installés d’abord à Paris, ils émigrèrent ensuite en 1951 au Chili, puis en 1957 en Uruguay. En 1964 ils revinrent à Paris où ils restèrent jusqu’à la mort de Franco.
Revenus en Espagne et installés à Vitoria, ils furent du premier noyau de la CNT – avec notamment Miguel Iñiguez, Macario Illera, V. Cuesta, Atanasio Gainzarain, José Maria Izaquierdo… - et jouèrent un rôle important dans la reconstruction au niveau local de la confédération.
Francisco Martinez de Lahidalga est décédé à Benidorm en octobre 1985.