Mariano Mustieles avait été pendant la guerre le responsable d’une centurie de la Colonne Durruti. Condamné à mort, il fut fusillé en janvier 1944 mais ne fut pas tué par la salve et l’officier chargé de lui donner le coup de grâce aurait alors refusé de l’exécuter une seconde fois. Après avoir récupéré de ses blessures dans un hôpital de Saragosse, il fut doté d’une nouvelle identité et c’est sous le nom d’Antonio Ejarque Molina qu’il fut interné au pénitencier du Dueso.
Après sa remise en liberté, Mariano Mustieles avait émigré en France, puis au Sénégal et enfin en Amérique latine. En 1981 il se serait suicidé en Bolivie où il élevait des poulets.