Militant de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) à la gare du nord à Saragosse, Luis Montoliu Salado avait été nommé en 1930 membre du Comité national de l’industrie ferroviaire. Membre du Comité national de la CNT en 1934 et 1935, il fut en mars 1935 délégué au congrès tenu par la FNIF à Madrid et y fut chargé avec Mateo de constituer le comité de relations Aragon-Rioja-Navarre des cheminots.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il était à Valence où il noua une amitié avec Enrique Marco Nadal. Puis il intégra le Conseil d’Aragon comme responsable des transports et communications et fut ensuite membre du Conseil national des chemins de fer où, avec José Gonzalez et Diez Sandino il représentait la CNT au comité d’exploitation des lignes. A la fin de la guerre, lorsque la zone républicaine fut coupée en deux, il était membre à Valence du sub Comité national de la CNT où il représentait la régionale d’Aragon et Navarre et du Conseil national de défense.
Fait prisonnier à Alicante il fut transféré à Aranjuez où le 13 novembre 1940 ill fut condamné à mort. Remis en liberté provisoire le 14 mars 1946, à la suite d’un décret graciant les condamnés à mort non exécutés, il gagnait alors Madrid où, début 1947, il acceptait d’être l’un des représentants de la CNT dans le gouvernement républicain en exil constitué au Mexique. Après être passé en France, il s’embarquait le 17 mars 1947 pour le Mexique où il occupait son poste gouvernemental en tant que responsable à la presse et à la propagande.
Membre de la CNT dite collaborationiste il participa avec notamment Vicente Garcia, Ronchera, Azañedo et Carlos Marcos à une coopérative de construction. Puis il émigra au Venezuela où il cessa de militer jusqu’à la réunification de la CNT en 1960. Luis Montoliu Salado devait décéder peu après le 13 février 1962 à Caracas d’une crise cardiaque.