Antonio Ariso Llesta était l’animateur de la CNT à Albalate de Cinca (Huesca) où il était paysan. Après l’insurrection de décembre 1933 il avait été condamné à une lourde peine de prison et était resté deux ans interné à Alcala de Hénares.
Pendant la guerre civile il a été milicien dans la Colonne Durruti où il était également secrétaire des groupes culturels de la Fédération Ibérique des jeunesses Libertaires (FIJL). Il y participa à la création de groupes de sabotages en territoire ennemi. Il échoua lors d’une mission culturelle qui lui avait été confiée et fut sur le point d’être fusillé par ses propres camarades, puis fut exclu de la Colonne, une mesure particulièrement injustifiée vu le peu d’intêret de la mission culturelle. Dès lors Antonio Ariso se considéra comme « mort moralement ».
A l’hiver 1939, lors de la retirada, il était passé en France avec sa compagne Josefina et leur bbé âgé de 6 mois qui décéda lors de la traversée des Pyrénées et qu’ils durent inhumé dans une petite valise servant de cercueil au bord d’une route. José à ce propos, interné au camp de Saint-Cyprien, écrira en avril 1939 une poésie (Entre lirios y zarzas) qui en 2020 sera l’une des pèces présentées à l’expositionDe l’objet-mémoire à l’artisanat d’art : l’exil espagnol de 1939 à nos jours, organisée à Toulouse par le Centre toulousain de documentation sur l’exil espagnol(CTDEE). (voir portfolio)
Antonio Ariso Llesta est mort à Toulouse en décembre 1984.
Son frère José était également un militant libertaire.
Antonio Ariso était l’animateur de la CNT à Albalate. Après l’insurrection de décembre 1933 il avait été condamné à une lourde peine de prison et était resté deux ans interné à Alcala de Hénares.
Pendant la guerre civile il était milicien dans la Colonne Durruti où il était également secrétaire des groupes culturels de la Fédération Ibérique des jeunesses Libertaires (FIJL). Il avait participé à la création de groupes de sabotages en territoire franquiste, mais avait sans doute fait quelques erreurs puisqu’il avait été sur le point d’être fusillé par ses propres camarades.
Antonio Ariso est mort en exil à Toulouse en décembre 1984.