Emigré en France, Esteve Arias Gazquez, était revenu en Espagne après le coup d’état franquiste de juillet 1936 et s’était intégré aux brigades internationales. Passé en Francxe lors de la retirada, il y participa pendant l’Occupation à la Résistance dans un maquis.
En février 1946 il retournait clandestinement en Catalogne pour y renforcer l’Agrupación guerrillera de Catalunya.
Esteve Arias Gázquez José a été traduit devant un Conseil de guerre qui s’est tenu les 13 et 14 octobre 1948 contre près de quatre vingt militants communistes et membres de l’Agrupación Guerrillera de Cataluña. Il a été condamné à mort avec sept autres accusés : Angel Carrero Sancho Alvaro (voir ce nom), Bernat Cregut Beltrán, Santos Gómez Nebot, Joaquin Puig Pidemunt, Pere Valverde Fuentes, Numen Mestres Ferrando et Carlos Martínez. Le 17 février 1949 étaient fusillés au camp de la Bota de Barcelone Angel Carrero Sancho, Joaquin Puig Pidemunt, Pere Valverde Fuentes et Numen Mestres Ferrando tandis que les autres condamnés à mort voyaient leur peine commuée pour celle de trente ans de prison.