Ayant commmencé à travailler en usine dès l’âge de 10 ans, Julia Miravé Barrau avait adhéré à la CNT en 1925, puis aux Jeunesses libertaires (FIJL). Au début des années 1930 elle était membre avec notamment Manuel Salas du groupe théâtral Renacer de Saragosse.
Dès la fin de la guerre civile elle fut membre du premier Comité national clandestin de la CNT dont le secrétaire était Esteban Pallarols Xirgu Riera où, avec un groupe de militantes dont Carmen Herrera, Lidia Sanchez et Trinidad Llorens, elle fut plus particulièrement chargée au Levant d’assurer l’évacuation des militants évadés des camps d’Albatera et de Los Almendros et du fort de Santa Barbara, grâce à de faux ordres de libération.
Arrêtée fin 1939 lors de la chute du Comité national, elle fut d’abord condamnée à mort avant que la peine soit commuée en 7 ans, puis le 7 novembre 1944 à 2 ans d’internement.
Remise en liberté en 1946, elle passait alors en France et s’installait à Toulouse avec son compagnon Miguel Vallejo où tous deux continuèrent de militer à la CNT de l’exil.
Julia Miravé Barrau est décédée à Saragosse le 11 novembre 2000.