Joaquin Mir Jou Mario Canto Ferrer était membre à la fin des années 1940 du groupe de José Lluis Facerias Face. En octobre 1951, afin d’échapper à la répression il dût rester caché pendant 3 mois avec Joaquin Navarro Litago et José Lluis Facerias avant de pouvoir passer en France en janvier 1952. Ils étaient accusés par les autorités franquistes d’avoir participé à l’attaque le 21 octobre 1951 à Barcelone du Meublé Pedralbes où avait été tué Antonio Massana Sanjuan.
Arrêtés tous les trois en France, ils furent immédiatement l’objet d’une demande d’extradition qui fut repoussée le 24 juillet 1952 par le Tribunal d’Amiens (Somme) où Joaquin Mir Jou et Joaquin Navarro Litago avaient été défensus par maître Henry Torres et maître Jean-Baptiste Bioggi. Facerias n’avait pas comparu étant déjà passé alors en Italie. Le 25 août 1952 i,e nouvelle demande d’extradition était faite par l’Espagne.
Joaquin Mir Jou était arrêté une nouvelle fois en France début 1955, mais le 11 mars 1955, la Cour d’appel de Metz rejetait à son tour la demande d’extradition.