Mariée à un pharmacien de Grenade qui était parvenu à passer à l’étranger à la fin de la guerre, Ana Mingorance Pérez resta à Grenade où elle résidait Calle de Murcia.
Dans les années 1940 elle fut chargée de la reproduction des rapports et de la propagande du Parti communiste qu’Antonio Lopez Gonzalez Bastian, responsable du réseau d’agents de liaison et des collaborateurs de la guérilla, lui remettait et qu’elle reproduisait à la machine à écrire en autant de copies nécéssaires.
Arrêtée vers 1945, elle fut également accusée d’avoir envoyé des lettres de menace anonymes aux responsables locaux de la Guardia Civil. Elle fut traduite devant un conseil de guerre où le procureur demandera qu’elle soit condamnée à 12 ans de prison et l’avocat de la défense à une peine de 2 ans, 4 mois et 1 jour. Après trois années en prison, Ana Mingorance Pérez fut définitivement libérée le 18 mai 1948.