
Julio Millan Hernandez participait dans les années 1960 aux activités clandestines des Jeunesses libertaires (FIJL). Ami notamment de Delgado et de Granados, il effectua de nombreux voyages entre l’Espagne et la France. C’est au cours d’un de ces voyages que, le 17 octobre 1967, suite à une dénonciation, il fut arrêté et trouvé porteur d’un pistolet dans le train Port-Bou-Barcelone. Accusé de terrorisme il fut traduit devant un conseil de guerre tenu à Madrid le 11 février 1972 et fut condamné à 23 ans de réclusion : 20 ans pour un attentat contre un tribunal de Madrid et 3 ans pour une bombe désactivée sur un vol Madrid-Barcelone-Palma pour laquelle l’accusation avait reconnu que ce n’était pas lui qui l’avait déposée. Une campagne internationale de soutien fut menée par le mouvement libertaire notamment en France et en Italie. En 1973 la peine à laquelle il avait été condamné fut réduite à 18 ans de prison lors d’un conseil de guerre tenu le 31 janvier. En 1974 il était à la prison de Soria.
Julio Millan Hernandez avait semble-t-il été dénoncé par un ancien compagnon, Antonio Borrego Lopez, devenu indicateur en prison où il purgeait une peine de 20 ans.