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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MERINO CAMPOS, José « FELIPE »
PCE – Groupes d’Anselmo RUBIO ROJANO « CRISTINO GARCIA » & de Julian CABALLERO VACAS « BIGOTES » - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 18 décembre 2011
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Militant du Partic communiste à Cordoba, José Merino Campos Felipe s’était intégré à la guérilla suite à un attentat à la bombe commis en juin 1946 contre la caserne de La Victoria à Cordoba. Il fit d’abotd partie du groupe d’Anselmo Rubio Rojano Cristino Garcia. Puis il s’intégra au groupe de Julian Caballero Vacas Bigotes et en avril 1947 fut nommé à l’état-major de la Tercera Agrupación en remplacement de Practicante malade.

José Merino Campo fut le seul survivant de l’attaque le 11 juin 1947 par la Guardia Civil du campement guérillero de Umbria de la Huesa où furent tués Julian Caballero Vacas, Librado Pérez Diaz, Melchor Ranchal Risquez Curro de Añora, Angel Moreno Cabrera El Pincho et Maria Josefa Lopez Garrido La Mojea. José Merino, qui avait été blessé s’était caché dans un bosquet de lentisques avant de finalement être capturé. Il fut torturé à la caserne de Villaviciosa avec l’agent de liaison Francisco Perea Gallardo Zambomba qui sera ensuite assassiné le 17 juin suivant. Traduit devant un conseil de guerre siégeant à la caserne d’artillerie de Cordoba, José Merino a été condamné à mort, peine qui fut ensuite commuée en 30 ans de prison.

José Merino Campos vivait à Cordoba dans les années 1980.


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