Responsable socialiste et du syndicat UGT des mineurs de la zone minière du Nalon, José Mata Castro avait été commandant dans l’armée républicaine.
José Mata Castro Tamayo avait été, avec Manuel Fernandez Peon Comandante Florez et Aristides Llaneza Jove Llaneza, le représentant des Asturies lors de rencontres tenues en 1942 avec la Federación de guerrillas Leon-Galicia qui avaient débouchées sur la formation d’une éphémère Federación de guerrillas Leon-Galicia-Asturias.
En 1946 il était membre avec Manuel Fernandez Casas de la commission qui, le 23 mars, parvint à réorganiser à Acebal le Syndicat des ouvriers mineurs asturiens (SOMA) de l’UGT. A cette réunion à laquelle assitèrent des délégués de Mieres, Sama de Langro, San Martin, etc. furent également présents Florentino Zapico le président de la Fédération socialiste asturienne et Eduardo Villegas Vega le plus haut responsable socialiste présent à l’époque en Espagne.
Puis il devint le responsable des guérilleros socialistes aux Asturies. Suite au démantellement par la police du Comité régional asturien du PSOE, il fut alors formé un Comité de montagne qui allait prendre en charge la Fédération socialiste asturienne (FSA). Une commission exécutive retreinte, formée de José Mata Castro (président), Manuel Fernandez Peon (vice-président), Aristides Llaneza Jove (secrétaire général et Manuel Fernandez Casas Lele (trésorier) allait alors assurer pendant près d’un an la direction des arganosations socialistes.
José Mata Castro fit partie d’un groupe de 29 guérilleros asturiens –dont César Rio Rodriguez, Aladino Zapico Garcia, Aristides Llaneza Jove et Marcelino Fernandez Villanueva - qui, le 23 octobre 1948, s’embarquèrent à Luanco pour être évacués en France où il arrivèrent à Saint Jean de Luz dans la marinée du 24 octobre. Ils seront tous photographiés le lendemain aux cotés d’Indalecio Prieto qui avait préparé l’évacuation.
En France il s’installa à Alès dans le Gard.
Après près de 30 ans passés en exil, José Mata Castro rentra en Espagne le 21 octobre 1976. Il y resta quelques temps avant de revenir définitivement à Alès où il devait décéder et être enterré en juin 1989.