Entre 1934 et 1936, Honorato Martinez Fuster travaillait comme vendeur ambulant à La Corogne (Galice) et militait au syndicat CNT de métiers divers.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il était parvenu à gagner Gijon où il fut membre du groupe de la FAI Tierra qui regroupait essentiellement les militants galiciens qui étaient parvenus à s’enfuir. Il fut ensuite milicien dans le bataillon Onofre et au printemps 1937 dans le bataillon Galicia. Il collabora à cette époque à Acracia (Lerida) et à Liberacion (Alicante). Fait prisonnier lors de la chute du front asturien, il fut interné dans un camp dont il parvint à s’évader et regagna la zone républicaine où il allait combattre dans la 92e Brigade de la 70e Division.
A la fin de la guerre il était à Madrid puis alla à Saragosse où il s’était intégré au réseau monté par Francisco Ponzan Vidal. En 1942 il allait en Galice pour y receuillir des informations sur des oblectifs militaires et participer à la réorganisation de la CNT. Il y entrait en contact avec notamment Moises Erguido, Julio Roca Gantes et José Blanco Casas. Arrêté en mai 1942 à Orense, il était condamné en juin à 30 ans de prison.
Libéré en 1959, il intégrait immédiatement le Comité national de la CNT dont le secrétaire était Ismael Rodriguez Ajax et dont faisaient également partie Fidel Gorron Canoyra et Antonio Turon Turon. Il fut arrêté en octobre 1961 et emprisonné.
A sa libération il passait en France où il fut lié au secteur publiant le journal Frente Libertario (Paris). Dans les années 1970 il était le responsable du service librairie des Agrupaciones confederales dont le local se trouvait alors au Cercle Garcia Lorca, 15 rue Gracieuse (5e arrondissemnt). Rentré en Espagne dans les années 1980, il y milita à la CNT, puis à la CNT rénovée et enfin à la CGT.