José Martin Navas Tomas avait été arrêté à la fin de la guerre civile et avait été condamné à une peine de 30 ans de prison. Il fut remis en liberté conditionnelle en janvier 1944.
Le 20 janvier 1947 il fut dénoncé pour avoir coupé des arbres sans autorisation sur une propriété de l’Etat et décida alors de gagner la Sierra et de s’intégrer à l’Agrupación Roberto de José Muñoz Lozano Roberto dont il allait gagner la confiance et allait appartenir au Groupe des Agents de liaison chargés de sa protection. Il fut rejoint un peu plus tard par son frère Sebastian Severo puis en 1948 par son autre frère Blas Gonzalo.
Après la capture à Madrid de José Muñoz Lozano et sa collaboration avec la Guardia Civil, José Martin Navas fit partie du dernier groupe de dix survivants de l’Agrupación – Julio Arrebola Ruiz, Sebastian Martin Vozmediano Cencerra, José Martin Garcia Moreno, Manuel Martin Garcia Guillermo, les frères Manuel et Antonio Jurado Martin, Fernando Romero Calvo Ignacio, José Alvarez Mesa Pascual, Manuel Martin Rico Ramon – qui furent capturés à Malaga à la fin décembre 1951. Il fut arrêté à la ferme Pollo, commune de Iznate (Malaga).
Transféré avec ses compagnons en septembre 1952 à Grenade et traduit devant un conseil de guerre il fut accusé d’avoir participé à plusieurs affrontements sur le distruct de Loja où avaient été tués des gardes et à des séquestrations sur le district de Nerja et fut condamné à 30 ans de prison tandis qu’étaient condamnés à mort et exécutés Julio Arrebola Ruiz, Sebastian Martin Vozmediano, José Martin Garcia et les frères Manuel et Antonio Jurado Martin.
José Martin Navas Tomas a été rémis en liberté conditionnelle le 11 septembre 1964 de l’Institut gériatique pénitenciaire de Malaga bien que qualifié toujours de « politique dangereux ».