Appelé sous les drapeaux en 1946, Aurelio Marti, dont le père militant de la CNT avait été fusillé par les franquistes, désertait et passait en France où il s’installait avec sa compagne à Villelongue de la Salanque (Pyrénées-Orientales) et s’intégrait aux groupes d’action libertaire.
Le 21 avril 1946 il participait avec Ramon Vila Capdevila, Francisco Sabaté Llopart, Antonio Malpica Ramos, José Gay et José à un transport d’armes en Catalogne.
Début juillet 1949 il fit partie avec Antonio Carruesco, Antonio Ribera, Luciano Alpuente, Alejandro Tiburcio, Eusebio Montes Brescis, Jaime Jordan, Antonio Alquezar, Jaime El Rubio et deux autres militants du groupe qui s’infiltrait en Aragon par la lac d’Urdiceto. Surpris par la Guardia Civil le 7 juillet à Alberuela de la Liena (Huesca), Aurelio Marti était tué dans l’échange de coups de feu tandis que les autres membres du groupe parvenaient à rompre l’encerclement. Aurelio Marti était le père d’une petire fille âgée de 9 mois.