Employé de banque depuis son adolescence, Carlos Marcos Alarcon fut pendant la guerre le serétaire de Cipriano Mera sur le front du Centre puis interprète des Brigades internationales et capitaine sur le front d’Estrémadure où il sera en contact avec Olegario Pachon.
Fait prisonnier à Alicante à la fin de la guerre il fut interné une année au camp d’Albatera puis emprisonné à Alcala de Hénarés où il fut chargé de la comptabilité. Après sa remise en liberté conditionnelle, il fit partie en 1942 du Comité national de la CNT dont le secrétaire était E. Azañedo et où il était le secrétaire aux relations et à l’organisation. Arêté en août 1943 il fut emprisonné à Carrabanchel et Santa Rira dont, en mars 1944 il parvint à s’évader avec une douzaine de compagnons. Il alla alors à Valence, puis, pour échapper à la répression, à Barcelone où il allait vivre sous une fausse identité.
Il passait ensuite en France où, après trois mois passés à Pamiers, il s’installait à Montceau-les-Mines où il allait être l’un des animateurs de la FL-CNT et son délégué à divers congrès et assemblées pleinières. Ultérieuremet il s’installa en région parisienne où il allait travailler dans le bâtiment au sein d’une coopérative dont faisaient notamment partie Azañedo, Vicente Garcia, Cipriano Mera et Mestre.
Très affecté par la mort le 6 janvier 1981 de sa compagne Emilia Sanchez Pérez (née à Barcelone le 23 août 1923), Carlos Marcos Alarcon se suicidait à Paris le 20 juillet 1982.