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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MANZANO ARAGONES, Francisco « CAPITAN ESPADA »
Né à Castuera (Badajoz) en 1908 – tué le 26 mars 1947 - JSU – Groupe de Manuel HIDALGO MEDINA « BELLOTTA » - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 24 septembre 2011
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Militant des Jeunesses socialistes unifiées (JSU) de Hinojosa del Duque (Cordoba), Francisco Manzano Aragones fit partie du groupe de prisonniers qui en 1940 étaient parvenus à s’évader de la prison de Hinojosa. Après avoir gagné la Sierra il fut membre du 149e Bataillon, puis chef militaire du 150e Bataillon de la 31e Divisoon de la Tercera Agrupación guerrillera commandée par Dionisio Tellado VazquezMario de la Rosa.

Le 15 mars 1947, lors de l’attaque du campement sitié dans la Sierra de Patuda, il était parvenu à s’échapper tandis qu’étaient tués Florencio Fernando Rojas Sebastian Zapirain et Antonio Alamillo Garcia Ramon Vias. Mais la reddition du guérillero Enrique Español Ruiz permettait à la Guardia Civil de localiser la ferme La Montesina, située aux alentours de Piconcillo et d’Argallon, où les guérilleros étaient cachés dans une galerie de mine abandonnée. Le 26 mars 1947 les forces de répression donnaient l’assaut dans lequel étaient tués Nemesio Habas Rodriguez, frère du guérillero anarchiste Dionisio Habas Durruti, Juan Antonio Esquivel Vera et les agents de liaison Daniel Gallardo Algaba et Santiago Benavente Pérez. Francisco Manzano Aragones Capitan Espada, qui avait été grièvement blessé mais était parvenu à rompre l’encerclement, s’était caché dans un puits où, vers dix heures du matin le même jour, les gardes le trouvaient et l’abattaient.


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