Présenté souvent comme militant libertaire, José Garcia Gonzalez Mandamas, était en fait un militant socialiste.
Pendant la guerre civile Mandamas avait été sergent dans l’armée républicaine. En 1941, après s’être évadé d’un détachement pénitentiaire de la province de Huelva, il formait un groupe dans la province de Malaga qui allait être actif dans la zone de Coin et aussi de Cartama et Alhaurin de la Torre où lors d’une attaque le groupe se serait emparé de 50.000 pesetas.
Jusqu’en 1944 Mandamas allait agir de concert avec le groupe de Francisco Brescia Burgos Rubio de Brecia, puis, avec Guareño, Andres Bonilla Cordero Boñiga, Benito et les frères Fernando et Juan Jimenez Sanchez Los Cazalleros, il formait son propre groupe. Il recevait bientôt les renforts de Coino, Morao, Rosa et à la fin de l’année 1944 de Gemar, Tonteria, Cuadrado puis de Tejo, Francisco Gordillo Alba Camison et Pascolata et en janvier 1945 de Salvador Herrera Rueda Herrera et Hojasuelta.
A Alamillos de Alahaurin de la Torre le groupe réalisait un enlèvement qui lui rapportait 300.000 pesetas, puis exécutait en mars 1946 Antonio Castro propriétaire de la ferme Los Lobaos à Cartama (Malaga) et de Juan Sanz Martin à Piza. Suite à un affrontement où plusieurs guérilleros étaient tués le groupe enlevait puis exécutait Tomas Rueda, juge de paix à Aloizana. Selon la Guardia civil le groupe aurait également été responsable à la ferme Canija, district de Casarabonela d’un enlèvement qui leur aurait permis de récupérer une rançon de 140.000 pesetas.
En juillat 1947 José Garcia Gonzalez Mandamas était encerclé par la Guardia Civil à Los Chozones. Dans l’affrontement il était tué avec Pichelina tandis qu’un garde, Eduardo de la Torre était également tué. Après sa mort c’est Salvador Jimenez Sanchez, le dernier des frères Cazalleros qui prit le commandement du groupe jusqu’à son extermination au printemps 1948.