
Orphelin très tôt de père, Domingo Malagon eut une enfance et adolescence difficiles passée dans diverses institutions et hospices madrilènes où i servira notamment de cobaye pour des expériences radiologiques qui provoqueront une calvitie précoce. Très doué pour la peinture et le dessin il parvenait à intégrer en 1933 l’Ecole des Beaux arts où il adhérait à la Fédération universitaire des étudiants (FUE).
Le soulèvment franquitse de juillet 1936 mettait un terme à ses études et, après avoir adhéré en décembre 1936 au Parti communiste il s’intégrait ensuite au 5e Régiment dans la 8e compagnie. A l’tété 1938 il était envoyé sur le front de la Segre où il allait combattre jusqu’en décembre 1938, puis participait aux combats de la retirada avant de passer en France en février 1939.
Interné aux camps du Barcarés puis de Saint-Cyprien, il parvenait à s’évader et avec un autre compagnon ouvrait à Perpignan un petit laboratoire de photographie où il allait mettre ses talents de dessinateur et calligraphe au service du parti pour falsifier des documents divers. De 1941 à 1947 il allait être lun des faussaires du parti, falsifiant toutes sortes de papiers (cartes d’identité, passeports…) aussi bien espagnols que de divers pays latino américains (Cuba, Uruguay, Argentine, Mexique). Son premier collaborateur dans cette tâche fut l’excellent litographe Jesus Beguiristain. Il put compter ensuite sur l’aide du dessinateur Ramon Santamaria José et du photographe José Larreta Paul. Entré en 1959 au comité central du PCE, il continua ce travail de faussaire jusqu’en 1977, permettant à de nombreux militants et responsables communistes espagnols - dont Carrillo, Semprun, Gallego, etc. - de circuler clandestinement tant en Espagne qu’en Europe.
Revenu à Madrid après la mort de Franco il fut chargé de l’organisation des archives historiques du Parti communiste et après sa retraite en 1985 il se consacra à la peinture.
Domingo Malagon qio avait pour compagne Escolastica Jimenez, est décédé à Parla le 30 mars 2012.