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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MADRONA CASTANOS, Eduardo
Mort en 2002 - MLE – CNT – Vitoria (Euskadi) – Marseille (Bouches du Rhône) – Perpignan (Pyrénées-Orientales) – Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 3 septembre 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Avant la guerre civile Eduardo Madrona Castaños, comme son frère César, militait à la CNT de Vitoria après avoir vécu et milité aux Asturies. Pendant la guerre civile il fut milicien dans le Bataillon Malatesta sur le front nord.

Arrêté à la fin de la guerre il fut emprisonné pendant 13 ans puis passa en France où il s’installa d’abord à Marseille puis à Perpignan. Il allait servir à plusieurs reprises d’agrnt de liaison entre le secrétariat intercontinental de la CNT et l’intérieur. Au début des années 1960 il était en Espagne où il occupait le poste de délégué de la régionale nord au Comité national de la CNT dont le secrétaire était Ismael Rodriguez Ajax et dont faisaient également partie Fidel Gorron Canoyra, Honorato Martinez Fuster et Antonio Turon Turon. Il échappait au démantèlement du CN par la police en octobre 1961, mais était arrêté en décembre suivant. A l’automne 1967, poursuivi pour "association illicite et propagande illégale" devant le Tribunal d’ordre public (TOP) ave Fidel Gorron et Antonio Bermejo Perea, il fut condamné par contumace à 6 ans de prison, 12 ans d’inhabilitation et 5.000 pesetas d’amende.

Eduardo Madrona Castaños est décédé à Vitoria fin 2002.


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