Libéré du service militaire, qu’il avait effectué sur le bateau Almirante Cervera, en 1931 au moment de la proclamation de la République, Leopoldo Lorenzo Araujo, qui avait trouvé un travail d’électricien aux chantiers Vulcano, avait adhéré au Parti socialiste (PSOE) et à la CNT. Arrêté en 1935, il fut très actif lors de la grève de la métallurgie en 1936.
Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il resta quelque temps caché avant de s’engager dans l’armée franquiste où il allait être nommé sergent responsable d’un bataillon de prisonniers dont il allait faciliter l’évasion de certains d’entre eux.
A la fin de la guerre il reprenait son travail dans les ateliers et participait à la CNT clandestine. Arrêté en 1947, il était condamné à trois ans de prison par un Conseil de guerre tenu à Vigo en 1948.
Libéré en 1949, il était soumis à une extrême surveillance et finalement en 1951 s’embarquait comme électricien dans la marine marchande. Après avoir navigué jusqu’à sa retraite, il s’établissait ensuite à Teis son village de naissance.