Dès le début des années 1920 Bartolomé Lorda Urbano militait à la CNT andalouse et participait aux tournées de propagande aux cotés de Pedro Vallina Martinez et de Paulino Diez Martin. Pendant la dictature de Primo de Rivera il s’exilait en Amérique latine et militait notamment à Buenos Aires (Argentine).
Revenu en Espagne à la proclamation de la République en 1931, et installé à Moron de la Frontera, il devenait un orateur de talent dans toute l’Andalousie. En mai 1932 il fut emprisonné lors de la grève menée par les paysans de la province de Séville. A l’issu de son procès il fut transféré au pénitencier de Puerto de Santa Maria où il se trouvait toujours en avril 1933 quand y furent emprisonnés Buenaventura Durruti, Francisco Ascaso et Pérez Combina, et dont il fut libéré en octobre suivant.
Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936 il participait à la résistance et au Comité révolutionnaire à Moron de la Frontera avant de gagner un mois plus tard Cordoba puis Jaén et enfin Malaga où il était membre du Comité régional de la CNT et le responsable avec José Margalef Margalef du Comité anarchiste de défense républicaine de la ville. Puis il fut milicien dans la 80e Brigade mixte commandée par José Galvan. Il aurait été ensuite responsble de l’approvisionnement à Barcelone En septembre 1938 il collaborait au CR andalou qui était alors installé à Baza.
Fait prisonnier en mars 1939, Bartolomé Lorda Urbano a été emprisonné au camp d’Albatera, puis à Séville où il a été fusillé (ou garroté) le 24 juin 1940.