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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Pozoblanco (Cordoba)
« ANTONIO »
JSU - PCE - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 30 décembre 2006
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Pendant la guerre civile Antonio, militant des Jeunesses Socialistes Unifiées (JSU), était lieutenant au 5e Régiment de l’Armée républicaine. Exilé en France, il avait été interné en camp de concentration et participait à la reconstitution du Parti Communiste pour lequel il récoltait des fonds.

Chargé d’acheminer un émetteur, Antonio entrait en Espagne le 20 novembre 1945 avec Arsenio López Valladares : à Hendaye ils traversaient la Bidasoa sur une barque puis gagnaient San Sebastian où ils arrivaient dans la soirée du 25 novembre. Tous deux, transportant l’émetteur destiné à la guérilla andalouse, prenaient ensuite le train pour Madrid. Après être restés caché quelques jours rue Atocha, ils repartaient en train pour l’Andalousie, puis se séparaient. Antonio s’arrêtait à Dos Hermanas où vivaient des parents. Auparavant ils avaient été reçu à Séville par Dionisio Tellado Vázquez Mario De La Rosa puis mis en contact avec Juan Ruiz Castilla Capitan Carrete qui les avait conduit à la Sierra de Cordoba, dans la zone de Pozoblanco d’où devaient être organisés les émissions. Deux autres militants, Juan Cachinero Díaz Feo et Sastre, originaires de la région, arrivaient peu après de France, après être passés par le Perthus, pour assurer les émissions.

Au printemps 1946 Antonio et Arsenio López Valladares étaient arrêtés rue Argumosa à Madrid où ils étaient venus cherchers des pièces de rechange pour l’émetteur.


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