
A la fin de la guerre, Emilio Lopez Torres avait été accusé d’avoir dénoncé un curé qui avait été exécuté, avait été emprisonné et à sa libération interdit de retourner à Salobre. Installé à Villapalacios (Albacete), il fut à de nombreuses reprises l’objet de mauvais traitements par la Guardia Civil et avait fini par gagner la Sierra à l’automne 1946.
Emiliano Lopez Torres El Poto était membre du groupe d’Antonio Hidalgo Lopez Atila.
Le 8 mars 1947, étant à Salobre, il échappait au massacre dans lequel étaient tués Antonio Hidalgo Lopez, Ramon Palacios Banegas Enrique, Silverio Leon Palacios Moreno de Reolid, Angel Flores Martinez Nicolas et Atanasio Rodriguez Castillo Chato lors de l’attaque par la Guardia Civil de la ferme Los Marines qui servait de base au groupe. Après avoir appris ce qui venait d’arriver, Emiliano Lopez Torres tentait de fuir et le 12 mars arrivait épuisé dans une ferme entre Los Lazaros et La Casica où la fermière après lui avoir indiqué un grenier à foin pour s’y reposer, allait le dénoncer à la Guardia Civil de Bienservida. Le 13 mars la ferme était encerclée par des forces de la Guardia Civil et du Somaten. Refusant de se rendre, Emiliano Lopez Torres était blessé mais parvenait à s’échapper avant d’être rattrapé près de La Casica. Très faible, il était interrogé, confessait quelques attaques et aurait donné les noms de certains agents de liaison avant de mourir au cours de l’interrogatoire. Il était le dernier guérillero du groupe d’Antonio Hidalgo Lopez Atila.