Roberto Lopez Rodriguez Viernes avait combattu pendant la guerre dans les rangs de l’armée républicaine. Blessé au poumon, il fut caoturé lors de la chute du Front nord et interné d’abord à Orense puis à Palma de Mallorque dont il fut libéré au début des années 1940. Il regagnait alors la Galice où sous la pression constante des phalangistes et de la Guardia Civil, il gagnait la Sierra et s’intégrait au groupe d’Arturo Lopez Delgado Arturin. Le 6 août 1942, il fut le seul survivant de l’affrontement où furent tués Arturo Lopez Delgado Arturin, Ovidio Gonzalez Vazquez Pollon, Ildefonso Fernandez Seoane Coñeira et Manuel Monteserin.
Puis il intégrait la II agrupacion de la Federación dans la zone d’Orense et en 1944 fut le responsable de l’une de ses unités. Il fut ensuite dans le groupe de Mario Rodriguez Losada O Pinche. Vers 1946 il appartenait semble-t-il au groupe commandé par Evaristo Gonzalez Pérez Rocesvinto et Guillermo Moran Garcia.
Au printemps 1949, après un nombre important de pertes, il fit partie d’un groupe formé de Silverio Yebra Granja Atravesado, Pedro Juan Mendez Jalisco, Augusto Diéguez Yañez Rubio, Silvestre Garcia Lopez Chimeneas, Manuel Zapico Terente Asturiano et Odilo Fernandez Rodriguez Blas, qui regagna le Bierzo, puis la Cabrera où ils se joignirent au groupe de Manuel Giron Bazan. Après la mort de Manuel Giron en 1951, puis le départ vers la France des survivants du groupe, Roberto Lopez Rodriguez Viernes, parvint à passer à son tour par Andorre en France où il arriva le 20 avril 1952, puis s’installa d’abord à Béziers (Hérault) puis en 1957 à Paris.
Retourné en Espagne après la mort de Franco, Roberto Lopez Rodriguez est décédé en 1998 à Freixido (Orense) où ses cen,dres ont été dispersées.