Francisco Lopez Real avait adhéré aux Jeunesses socialistes en 1928, puis au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en 1930. Penant la guerre civile il fut commissaire de la 109e Brigade de la 37e Division et de l’Etat major de l’armée d’Estremadure.
Fait prisonnier à la fin de la guere, il fut condamné à mort en 1940 avant que la peine soit commuée pour la détention perpétuelle. A la prison de Huelva, il fit alors partie du comité clandestin CNT-UGT dont étaient entre autres membres Manuel Alvarez, Luciano Suero Serrano et Antonio Molina Vazquez. En 1943 il parvenait à s’évader du camp de La Corchuela à Dos Hermanas et à passer au Portugal où il fut arrêté à Lisbonne puis extradé en Espagne. Remis en liberté conditionnelle en 1946, il participait alors à la clandestinité et était nommé secrétaire du comité régional andalou du PSOE et de l’UGT.
Suite au démantellement en septembre 1947 de l’organisation socialiste de Seville, Francisco Lopez Real Curro, qui avait échappé au coup de filet, passa en France le 31 décembre 1947 où il continua de militer dans les organisations socialistes de l’exil.
Revenu définitivement en Espagne en 1978, il exerça de nombreux postes de responsabilité au sein du parti socialiste et de l’Internationale socialiste et fut élu député puis sénateur de Séville.