Fermin Lopez de Vega avait commencé très jeune à militer à la CNT, notamment dans les chantiers navals en Cantabrie. Il fut membre du premier comité des jeunesses libertaires lorsque la FIJL fut organisée aux Asturies et participa très activement aux évènements révolutionnaires d’octobre 1934. Dès le début du coup d’État franquiste, il s’enrôla dans le bataillon Onofre où il fut nommé lieutenant. Lors des combats de Mazuco il fut grièvement blessé et dut subir l’ablation d’un poumon.

A la chute du front nord en décembre 1937 il fut fait prisonnier et interné à Oviedo, El Dueso et Gijon., puis, le 8 avril 1938, fut condamné à mort. La peine fut ensuite commuée en détention perpétuelle.

Fermin Lopez de Vega bénéficia d’une libération conditionnelle en octobre 1943. Il s’intégra alors à la CNT clandestine. Fin 1945, pour échapper à la répression, il pasait en France avec Primitivo Sion et R. Tomas.

Rentré en Espagne en 1978, après la mort de Franco, il milita au syndicat des retraités CNT de Gijpn, puis, après la scission de l’organisation libertaire au syndicat CGT. Il se chargea particulièrement de la gestion pour l’obtention de pensions pour les anciens prisonniers et les veuves de compagnons assassinés par les franquistes aux Asturies.

Fermin Lopez de Vega est décédé à Gijon le 8 décembre 2000.