Justo Lopez de la Calle avait été pendant la guerre civile d’abord membre du Bataillon Acero du 5e régiment puis, sur le front d’Usera, l’un des responsables de la 36e Brigade Mixte formée en 1937. A l’automne 1938 la 36e Brigade fut transféré dans le secteur de Castellon de la Plana jusqu’à la fin de la guerre.
Justo Lopez de la Fuente s’exila en URSS où, pendant la Seconde guerre modiale il participa comme guérillero à la lutte contre les nazis, ce qui lui valut d’être décoré à quatre reprises, notamment pour sa participation au groupe chargé d’éxécuter Friedrich Fens le gouverneur allemand de Bielorussie, action au cours de laquelle il avait sauvé la vie du commandant soviétique K. Orlovski qui avait été blessé.
Au début des années 1960 il fut chargé de la responsabilité de l’appareil clandestin du PCE en Espagne où il remplaçait Antonio Montoya. Le 26 avril 1964, lors d’une rafle à Madrid qui décapita les structures clandestines du PCE, il fut arrêté avec 11 autres militants, dont Luis Antonio Gil Lopez ancien guérillero en URSS et José Aurelio Sandoval Moris membres du Comité central et José Daniel Lacalle Sousa le fils d’un ministre de l’aviation du gouvernement franquiste. Quelques jours plus tard s’installait définitivement à Madrid José Gros Comiso Ricardo qui allait se cherger de tout l’appareil clandestin du parti, appareil qui fonctionnera sansjamais être localisé par la police jusqu’à la légalisation du PCE en 1977.
Traduit en 1965 devant un conseil de guerre Justo Lopez de la Fuente a été condamné à mort avant que la peine soit commuée en longue détention. Au cours de son incacrcération, il sera traduit devant un tribunal militaire pour juger de ses responsabilités pendant la guerre civile, mais sera finalement acquitté faite de preuves. Atteint d’un cancer, Justo Lopez de la Fuente, décédait à la prison de Soria le 1er mai 1967 sans avoir pu obtenir une mesure de grace.