Arrêté à la fin de la guerre civile puis remis en liberté, Miguel Lopez Cabezas Parrillero avait gagné la Sierra avant que l’on vienne l’arrêter une nouvelle fois. Il s’installait dans la Sierra de Fuencaliente, près de Caballon sur les monts d’Adamuz (Cordoba) où en février 1941 il était rejoint par José Antonio Cepas Silva El Lobito, puis par Alfonso Diaz Cabezeas Parrillero qui servait auparavant d’agent de liaison. La sœur de ce dernier, Manuela Diaz Cabezas, qui servait également d’agent de liaison, rejoignit le groupe en mars 1943 après avoir été arrêtée, torturée et rasée. Elle devint la compagne de Miguel Lopez Cabezas dont elle accouchera d’un fils dans la Sierra. Le bébé sera envoyé à la Molina de Fernandez, puis à l’hôpital de Villanueva où il décédera à l’âge de un an.
A l’été 1943 le groupe s’unissait pendant quelques mois à celui de Julian Caballero Vacas dans la zone d’Adamuz et à l’extrème sud du district de Villanueva, entre les fleuves Cuzna et Gato.
Le 27 février 1944, le groupe attaquait la ferme El Tibio, à la Raña, district de Fuencaliente (Ciudad Real) et tombait sur un détachement de la Guardia Civil qui y avait établi son campement. Lors du repli, Manuel Lopez Cabezas était abattu d’une rafale de miraillette. Son cadavre sera exposé sur la place de Villanueva de Cordoba.
Le 20 décembre 1944, à la feme Los Herraderos (Fuencaliente), étaient capturés après un afrrontement Alfonso et Manuela Diaz Cabezas et José Antonio Cepas Silva El Lobito ; seul Inocencio, de Fuencaliente, serait parvenu à s’échapper. Les trois guérilleros seront condamnés à mort à Madrid en 1945 et, le 21 février 1946, Alfonso Diaz Cabezas et José Antonio Cepas Silva seront fusillés. Manuela Diaz Cabezas, dont la peine de mort avait été commuée, sera libérée du pénitencier d’Alcala de Henares en 1961.