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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LOBATO FLORIA, José « LOBATO » ; « HIJO DE LA DOMINGA »
Né à Los Barrios (Cadix) – fusillé en 1950 (?) - MLE - CNT – Agrupacion Fermin Galan – Cadix (Andalousie)
Article mis en ligne le 8 mai 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Jpsé Lobato Floria Lobato appartenait à l’Agrupacion Fermin Galan du cénétiste Bernabé Lopez Calle Comandante Abril.

Le 31 juillet 1949 un groupe formé de José Lobato Floria, Andrés Lobato Dorado Garnacha, Antonio Mena Posado El Rubio, José Vilches Ruiz El Barbas, José Cardoso Sañudo Moreno, Francisco Sañudo Venegas Compadrito, Bernabé Lopez Calle Comandante Abril et Miguel Lopez Garcia Dario, enlevait à la ferme Cabeza de la oveja, sur le district de Jerez de la Frontera, le jeune Antonio Sanchez Regordan âgé de 14 ans et pour la libération duquel les guérilleros demandaient une rançon de 100.000 pesetas. Le garçon, qui avait reconnu l’un de ses ravisseurs parmi les guérilleros, sera abattu dans la nuit du 3 au 4 août malgré les ordres donnés par Bernabé Lopez Calle.

Le 4 octobre 1949 il participait avec Andrés Lobato Dorado Garnacha, Julio Beas Rodrigiez Julio el del Tren, Miguel Lopez Garcia Dario, José Vilches Ruiz Barbas et Antonio Nuñez Pérez Bartolo, à l’enlèvement à la ferme La Palmosa (Castellar de la Frontera) de Francisco Avilés Gallego. Ce dernier fut séquestré à la ferme La Matrera et au Cerrilo de la huida et une rançon de 250.000 pesetas fut demandée pour sa libération ; il fut libéré au bout de trois jours après le versement de 200.000 pesetas.

Le 19 octobre suivant, avec Alfonso Sanchez Gomez Potaje, il enlevait à la ferme Los Arenales, district de Castellar de la Frontera, Cristobal Ocaña Mena que les guérilleros libéreront après avoir appris que la Guardia Civil avait arrêté toute sa famille pour l’empêcher de verser la rançon.

Après l’élimination de la plupart des membres de l’Agrupacion, José Lobato Floria Lobato, resté seul, décidait en novembre 1950 de se rendre au propriétaire de la guinguette Gavira où la Guardia Civil venait l’arrêter. Transféré à Séville, il était traduit devant un conseil de guerre, condamné à mort et fusillé.


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