Ouvrier charpentier de profession, Antonio Leon Villegas, qui était entré très jeune en contact avec les milieux révolutionnaires, tenait également dans la zone de Huelva une taverne qui servait de lieu de réunion aux travailleurs et aux militants de la CNT de la zone du Rio Tinto.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il parvint à s’échapper et à gagner Madrid où il s’enrôla dans la Colonne Espartaco. Après la militarisation des milices il fut nommé capitaine de la 77e Brigade mixte. Emprisonné à la fin de la guerre, il s’intégra dès sa libération provisoire à la clandestinité dans la province du Levant notamment avec le compagnon J. Hiraldo. ul était alors l’agent de liaison des syndicats ave la Fédération locale. Puis sans doute à la fin des années 1940 ou au début des années 1950, à la suite d’un contrôle policier dont il avait été l’objet, il décidait de passer en France par Irun.
D’abord ouvrier coffreur en Mioselle il s’installa ensuite à Gardanne où il milita à la FL-CNT. Après sa retraite il allait avec dsa compagne à Aix en Provence où il devait décéder en octobre 1970. Antonio Leon Villegas a été enterré à Aix le 6 octobre 1970.