Luis Leon s’était enrôlé dès le début du coup d’État franquiste dans les milices confédérales avec lesquelles il fera toute la guerre. Lors de la victoire franquiste, il se trouvait à Madrid et parvint à échapper à la répression et à survivre au jour le jour, sans doute sous une fausse identité. Il travailla ensuite dans la région de Saragosse où il fut arrêté après avoir été dénoncé pour « ne pas assister à la messe ». Il parvenait à s’évader d’un train lors de son transfert vers Madrid et à gagner la frontière française. En France, pour sortir du camp où il avait été interné, il s’engagea dans la Légion étrangère dont il déserta par la suite pour s’intégrer à la Résistance française. Après la Libération il milita à la CNT en exil à Bayonne.
Luis Leon est décédé à Bayonne le 23 janvier 2000.